travail de fin d'étude

Bonjour, je suis nouvelle sur votre forum.
Actuellement en 3eme année de soins infirmiers, je souhaiterait réaliser mon travail de fin d'étude sur l'accompagnement de l'aidant naturel par l'infirmiere en HAD pour le maintien d'un patient en fin de vie à domicile dans le cadre d'un cancer en phase terminale et ce serait avec plaisir d'avoir des témoignages de votre part sur l'accompagnement que vous avez reçu pour vous et votre proche dans le cadre d'une fin de vie si ce n'est pas trop difficile pour vous, cela pourrait m'aider à éclaircir un peu plus mon sujet et avoir différent point de vue de votre part . En vous remerciant

Bonjour,

l'accompagmement en fin de vie est un sujet important, douloureux et grave. On ne peut le traiter à la légère. Je reprends souvent ce sujet dans mes articles sur mon blog http://aidantattitude.blogspot.com.
J'ai accompagné ma mère sur un cancer terrible qui a duré plusieurs années et s'est terminé à domicile, avec tout ce que cela peut comporter de difficultés tant matérielles que psychologiques.
J'ai accompagné ensuite mon père pendant 7 ans sur une maladie terrible (Richardson) qui s'est terminée dans un établissement spécialisé de fin de vie.
Je veux bien vous aider pour votre travail de fin d'étude. Dites moi clairement ce que vous attendez de ma part.

En fait mon sujet porte plus sur le soutien que l'infirmiere peut apporter à l'aidant naturel à domicile. En quoi son soutien peur-il aider à maintenir le patient jusqu'au bout à domicile, en particulier en HAD. Avez vous recu une prise en charge par un service d'Had ?

Oui il y a 8 ans ma mère atteinte d'un cancer en phase terminal a pu bénéficier d'une HAD. Elle a fini ces jours à la maison. L'accompagnement de sa fin de vie n'a pas été simple à l'époque. Il y a eu beaucoup de temps écoulé avant de lui donner les antalgiques nécessaires pour abréger ses souffrances.
Que dire des infirmier(e)s ? Présents techniquement, et trop peu présents psychologiquement dans l'accompagnement des proches, à savoir mon père et moi. Ils étaient débordés, le plus souvent en train de courir après les rendez-vous qui s'enchainaient ! Ce n'est qu'au début de la dernière semaine de vie de ma mère que l'on a commencé à me parler de fin de vie en termes techniques. Là se posait tout le problème de la reconnaissance du palliatif. Tout ceci est en train d'évoluer progressivement, mais à l'époque, aussi loin que je me souvienne, je ne connaissais rien de ces sujets, et personne ne m'avait préparé.